QUI SUIS-JE ?
Militante associative et consultante sur les questions de santé publique, je suis engagée en politique depuis 2014, pour plus de démocratie et de transparence.
Après mon 1er et unique mandat en tant qu'adjointe à la ville de Rennes, je ne me suis pas représentée, convaincue qu'une forme de radicalité démocratique est nécessaire. De 2014 à 2020 j'ai présidé un réseau d'élu.e.s au niveau national et international.
J'ai gagné laPrimaire.org en 2017 autour d'un programme collaboratif et portée une 1ère candidature citoyenne aux présidentielles.
Mon engagement politique s'inscrit dans un projet de renouvellement de la politique par et avec les habitants de notre pays face à l'urgence de la crise de confiance démocratique que nous vivons. J'ai appelé à une candidature collective autour de l'appel humaniste d'Edgar Morin : Changeons de Voie, Changeons de Vie
J'ai été plébiscitée par plus de 500 personnes sur la plateforme de La Primaire Populaire, et depuis le 29 septembre 2021, je suis candidate pour faire gagner la démocratie.
Nous faisons face à des urgences à la fois sociales et écologiques, et il est essentiel de combattre la pauvreté et agir pour le climat. Mais ces combats ne pourront aboutir sans travailler sur l'urgence démocratique, et retrouver une confiance entre citoyennes, citoyens et politiques, à travers plus de démocratie, de transparence et de coopération.
Je défends la campagne de Démocratie Ouverte "Faire Gagner la démocratie" pour réformer notre système politique, à travers le RIC Constituant et une Convention Citoyenne pour la Démocratie, qui décidera des changements profonds dans notre système politique.
MON PARCOURS
Depuis mon enfance, j’ai baigné dans une grande diversité d’univers, très modestes et aussi très aisés, avec des cultures différentes. J’en garde la certitude que l’argent ne fait pas le bonheur et que la pauvreté crée de la souffrance, j’en garde aussi les valeurs qui me guident : la tolérance, la solidarité et la quête de justice sociale.
Après un bac C suivi d’un niveau DEUG de Gestion et Économie université Paris IX Dauphine, j’ai souhaité partir à l’étranger pour découvrir le monde et ses richesses , et à 42 ans je reste passionnée par l’inter-culturalité. Je suis partie en 1993 à San Francisco aux États-Unis où j’étais jeune-fille au pair et suivais des enseignements artistiques à l’université de Berkeley.
J'ai rencontré cette culture américaine de l’entrepreneuriat, un monde dans lequel tout semblait possible à qui avait de la volonté et de la créativité. J’ai aussi pu bénéficier de ces “freeclinic” qui prodiguent à tous des soins gratuits dans un système de santé extrêmement inégalitaire. Deux exemples qui invitent à partager les solutions qui marchent pour améliorer la société, tout en étant vigilants sur les dérives possibles.
En 1995 je me suis installée à Séville, en Espagne, où j’ai donné des cours de français et suis intervenue en tant que guide touristique, puis j’ai géré un bar culturel pendant 2 ans. Ce fut une première expérience d’être mon propre patron et d’appliquer concrètement les apports théoriques de ma formation.
Forte des rencontres et des apprentissages de ces années à l’étranger, je suis rentrée en France en 2000, à Montreuil en Seine Saint-Denis pour retrouver mon pays et ma famille. Je me suis formée aux nouvelles technologies de l’information (en autodidacte), et j’ai travaillé comme infographiste sur des missions courtes puis j’ai été recrutée comme responsable web-marketing à CanalNet qui deviendra LibertySurf.
Quand mon parcours professionnel rejoint mes engagements associatifs
La question des usages citoyens du numérique, de l’égalité des chances, de la façon dont cet outil est approprié par le secteur public m’a fortement interpellée, et 15 ans après, c’est toujours le cas. Je découvre alors les logiciels libres et les logiques open-sources pour lesquels, depuis, je milite.
J’ai alors rejoint l’équipe de la Fondation Internet Nouvelle Génération à sa fondation, dont je suis devenue la première webmestre. J’étais responsable du site web mais aussi de la lettre d’information et de développements originaux comme la Fabrique des Possibles. C’est là que j’ai découvert les potentiels du développement de partenariats très divers, permettant à des acteurs très différents – entreprises, citoyens, services publics… – de se rencontrer et de construire des visions et actions communes.
L'USAGER AU CENTRE
Mon engagement militant pour le droit à la santé s’est manifesté dès le lycée à travers différentes actions, notamment autour de la lutte contre le VIH, et n’a pas cessé depuis. L’efficience de l’action dépend de la façon dont on donne une capacité d’agir aux personnes, pour leur permettre de trouver l’information dont ils ont besoin pour faire leurs choix.
En 2002 je me suis investie dans le soutien à la parentalité, et ai co-fondé l’association Doulas de France qui soutient les femmes et les parents pendant la période périnatale. Dès le départ, avec les co-présidentes, j’ai souhaité rassembler les différents mouvements existants, tout en gardant un cadre scientifique solide, pour travailler en confiance avec les institutions. Pour donner un cadre à cette fonction, j’ai co-créé l’Institut de Formation, conçu les supports de cours avec une pédagogie et suis intervenue pendant plusieurs années en tant que formatrice.
Développer une culture scientifique populaire est non seulement une nécessité démocratique mais également une réponse à la multiplication des informations diffusées, parfois loufoques et parfois subventionnées par des intérêts privés. La prise de décision politique devrait s’appuyer sur l’évidence des recherches, en toute transparence d’intérêts.
J’ai emménagé à Rennes en 2009, attirée par cette ville étudiante, engagée et proposant une belle qualité de vie et une politique sociale et associative correspondant à mes attentes citoyennes comme à mes besoins, à cette époque, de mère isolée.
J’ai alors repris des études à l’Université de Rennes 2 pour préparer un Diplôme de Hautes Études en Pratiques Sociales, spécialité Ingénierie de formation, en axant ma recherche sur la façon dont les revendications des usagers concernant leur propre santé sont considérées par les soignants et institutions.
Cette démarche de transmission de connaissances et d’outils, de soutien, de progression s’est d’abord exprimée en travaillant en tant que formatrice pour le “Contrat d’Accueil et d’Intégration” pour les personnes migrantes, puis par un projet pour la jeunesse.
Convaincus que c’est par l’éducation que passent les changements, mon mari et moi avons fondé en 2012 de façon bénévole, un collège laïc, écologique et international s’appuyant sur la pédagogie Montessori, visant à ce que l’élève s’empare de ses apprentissages et développe son autonomie, et proposant aux adolescents des perspectives concrètes et porteuses de sens. Il a accueilli des élèves durant 2 années scolaires avant de fermer faute de modèle économique viable permettant d’ouvrir le collège à tous, quels que soient les moyens des familles.
Parallèlement, la question de la place de la société civile m’interrogeait, ainsi que celle de la gouvernance associative. Je me suis investie dans le Mouvement Associatif Rennais pour réfléchir au statut des associations de loi de 1901 et leur évolution, ainsi qu’au lien avec les politiques locales. Cela m’a permis d’avancer dans mes réflexions sur la démocratie locale, les budgets participatifs et la participation au sens large.
Face à l’impact du dérèglement climatique et aux pollutions, j’ai choisi d’abord de contribuer au changement dans mes choix de vie personnels : manger local et participer aux jardins de nourriture à partager des Incroyables Comestibles, adhérer à Enercoop pour favoriser les énergies renouvelables, changer de banque, composter… Pour que cette dynamique soit aussi un choix professionnel, j’ai mené en 2013 une mission sur l’éco-consommation pour France Nature Environnement.
Depuis quelques années je suis experte internationale des questions de santé urbaine, de résilience et d’environnement, j’agis pour construire une vision partagée du niveau local au niveau global. Je développe des stratégies et des partenariats novateurs à travers ma connaissance des processus de décision et une solide expérience de terrain.
J’accompagne la mise en place de stratégies, de gouvernances et de plaidoyers, de façon transversale et multisectorielles.
J’’interviens également en tant que formatrice dans différentes formations (Union Internationale de Promotion et d’Éducation à la santé, École des Hautes Études en Santé Publique, Centre National de Formation de la fonction Territoriale, Institut de formation des travailleurs sociaux, formation d’élus..). L’un de mes sujets principaux est celui des inégalités sociales de santé.
MON ENGAGEMENT POLITIQUE CITOYEN
En 2014 j’ai rejoint en tant que membre de la société civile la liste “Changez la Ville” (composée de 30% EELV — 30% Front de Gauche — 30% Citoyens) aux élections municipales de Rennes. Élue après une fusion avec la liste PS au second tour, j’ai été nommée adjointe déléguée à la santé. J'ai décidé de ne pas me représenter en 2020 par radicalité démocratique.
Pendant mon mandat local, j’ai été élue au nom de la ville de Rennes à la présidence du Réseau Français des Villes-Santé de l’OMS, par les élu.e. des 95 villes membres en France. A travers ce réseau, nous portons une action en faveur des politiques de santé municipales, en luttant contre les inégalités sociales de santé. Il s’agit également de faire entendre la voix des acteurs locaux au niveau national et de défendre son importance. L’une de mes réussites en tant que présidente est de faire travailler ensemble sur des projets communs des élus de tous partis politiques, et ce dans la bonne humeur, en évitant les mécanismes d’enfermement des clivages partisans pour agir en faveur du bien commun et de l’intérêt général.
- Maire adjointe, déléguée à la santé et l’environnement, Ville de Rennes 2014-2020
- Présidente Réseau Français des Villes Santé de l’OMS depuis 2014 -2020
- Co-présidente de GUAPO – Global Urban Air Pollution Observatory depuis 2017-2020
- Elue au Cercle d’Animation de Démocratie Ouverte depuis avril 2021
MA CANDIDATURE À LAPRIMAIRE.ORG
Je me suis lancée dans l’aventure de LaPrimaire.org pour trois raisons.
D’abord parce que je suis convaincue qu’il faut réinventer le système politique pour laisser une place aux citoyens, et sortir d’un système de partis qui aujourd’hui ne me semble pas répondre à son but premier (éducation politique, mobilisation populaire, constructions de projets partagés autour de valeurs communes) mais qui est devenu un instrument au service du pouvoir d’une minorité de personnes avec tous les dérapages qu’on leur connaît, les logiques de retour d’ascenseur et une absence de liberté terrible.
Ensuite j’ai vu dans cette aventure de primaire citoyenne une opportunité pour la santé publique. Cette question n’est jamais une question politique dans les débats nationaux et pourtant c’est un élément essentiel, à mettre au cœur de toutes nos actions — éducation, transport, urbanisme… et un sujet fondamental pour les habitants.
Enfin, la motivation qui a emporté la décision de me présenter est celle de la place des femmes en politique ; il n’y avait que 10 candidates pour 150 candidats, c’était une bonne raison supplémentaire de s’engager. En effet, en France la parité peine à avancer : on ne compte que 27 % de femmes à l’Assemblée Nationale, 25 % au Sénat et elles ne dirigent que six des plus grandes villes de France. L’égalité implique pourtant la parité.
Puis, en rencontrant les fondateurs de la Primaire, en avançant dans le processus, je me suis de plus en plus questionnée : et si ça marchait ? Si on réussissait, si j’étais présidente, qu’est-ce que je ferai ? Que proposent les autres, qui sont-ils ?
Alors j’ai continué à faire campagne et je me suis qualifiée grâce au soutien de plusieurs centaines de personnes. Cela m’engage, et j’ai donc avancé sur la possibilité d’une candidature collective, et des principes pour rassembler des mouvements citoyens qui ne se retrouvent pas dans les partis. Des candidats non qualifiés m’ont contactée, et une équipe se met en place. Au delà de mes premières propositions autour de la santé publique, propositions que je continuerai à porter car cet enjeu est majeur pour notre futur, j’ai commencé à développer de grands axes pour une politique nationale, et surtout une stratégie de gouvernance et de prise de décision, pour que chacun puisse mettre ses compétences au service d’une candidature citoyenne.
En décembre 2016, j’ai été désignée candidate citoyenne à l’élection présidentielle sur LaPrimaire.org par un vote de 32000 personnes. Ma campagne a rassemblé des milliers de personnes décidées à repenser les élections et la place du politique dans la société autour d’une candidature collective autour de l’appel humaniste d’Edgar Morin : Changeons de Voie, Changeons de Vie.
Le programme complet à télécharger : l’ensemble des propositions réparties en 24 thèmes clefs, la stratégie de financement et le dossier pour les élu·e·s de France.
TRANSPARENCE ET SUITE DE MA CANDIDATURE
Un autre aspect décisif de la primaire est sa transparence. Cette expérience permet aux citoyens de découvrir les coulisses d’un processus confisqué. Et pour être honnête, j‘ai beaucoup douté cet été de pouvoir continuer cette aventure, faute d’avoir les moyens de cet engagement.
Les propositions de coopération, les contributions que j’ai reçues, les personnes qui ont rejoint l’idée d’une candidature collective, et évidemment le soutien de ma famille ont fait qu’en septembre j‘ai réaffirmé mon engagement, en toute transparence concernant mes ressources et mon agenda ainsi que mes options pour la suite.
En effet, je suis élue locale, ce qui prend déjà une grande partie de mon temps. Je travaille à côté en tant que formatrice indépendante, et pendant que je préparais la campagne de LaPrimaire, je n’ai pas pu prospecter autant qu’il le faudrait pour assurer ma vie de famille et payer mon loyer. Il est donc nécessaire que je trouve des contrats jusqu’à décembre/janvier pour assurer cet engagement.
Au delà de cette première étape, une campagne présidentielle c’est un engagement à temps plein, plus que plein. Être la candidate qualifiée impliquera des déplacements, des meetings, une grande disponibilité. Cela veut aussi dire que pendant 4 mois je ne serai pas souvent à la maison. Or j’ai trois enfants, deux beaux-enfants, mon mari travaille, et je n’ai pas de famille qui puisse prendre le relais. De nouvelles personnes arrivées dans le projet m’ont proposée leur aide pour du baby sitting et c’est un autre point déterminant dans ma décision de m’engager.
J’ai donc poursuivi cette aventure avec une équipe, avec ces enjeux qui sont aussi la marque d’une candidature citoyenne, d’une candidature de quelqu’un qui n’a pas ni ne souhaite une carrière politique, d’une candidature de femme, de mère.
2022, LA PRIMAIRE POPULAIRE
Plébiscitée plus de 500 fois sur la plate-forme de la Primaire Populaire et ma candidature validée par la Haute Autorité de la Primaire Populaire et le Conseil d’Orientation, je suis candidate à la Primaire Populaire depuis septembre 2021.
Mon projet est de faire gagner la démocratie.
Retrouvez ma profession de foi ici
En 2020, après un mandat d’adjointe à la ville de Rennes, j’ai choisi de ne pas me représenter lors des élections municipales. En effet, je considère qu’une radicalité démocratique est importante pour renouveler les élu.e.s et pour ne pas faire de la politique un métier.
Il est également fondamental que l’expérience politique soit transmise à d’autres personnes afin qu’ils et elles se sentent outillées, légitimes et capables de prendre des responsabilités.
J’ai ainsi collaboré de diverses façons dans les initiatives qui œuvrent à renforcer ce pouvoir d’agir citoyen comme Tous Elus, Investies ou encore Open Politics.
J’ai soutenu des listes municipalistes qui proposaient de nouvelles façon de faire de la politique, à Poitiers, Toulouse, Montpellier, Chambéry, j’ai soutenu des listes municipalistes qui proposaient de nouvelles façon de faire de la politique.
En effet, le municipalisme part des habitantes et habitants, leur propose de construire le projet politique avant tout. C’est seulement après ce temps de rassemblement et d’échanges que les candidat.e.s sont choisies, par des processus démocratiques : élections sans candidat, jugement majoritaire, tirage au sort etc.
J’ai également milité pour que de telles propositions soient adoptées aux élections régionales et départementales.
Membre du Cercle d’Animation de l’association Démocratie Ouverte, je me suis engagée pour une nouvelle façon de faire de la politique pour 2022 à travers l’appel 2022 Vraiment en Commun et l’initiative concrète de la Primaire Populaire.
L’urgence aujourd’hui est démocratique, sociale et écologique.
- Prendre le pouvoir pour le partager, et permettre que notre démocratie vive pour toutes et tous.
- Éradiquer la pauvreté, pour que toutes et tous vivent dignement
- Agir radicalement pour le climat et le vivant, pour que les générations futures puissent tout simplement vivre.
Face à ces urgences, c’est plus radicale que bisounourse que j’aborde cette nouvelle étape politique.
Je n’avais pas l’intention d’être candidate à la Primaire Populaire, et je me suis d’abord engagée dans l’organisation, puis auprès d’autres candidat.e.s en dehors des partis pour amplifier ces voix citoyennes et faire en sorte que cette primaire soit vraiment populaire, notamment avec Anna Agueb-Porterie, Brice Montagne, Pierre Schwarz et Fréderic Amany.
Mais la visibilité de ces candidatures reste très faible, et ma petite notoriété peut permettre d’amplifier ces voix. De plus, les appareils des partis qui pourraient s’engager à travailler ensemble pour faire face aux urgence boudent la Primaire Populaire, bien qu’elle soit issue notamment des mouvements de jeunesse de ces partis. Pourtant il est clair que divisés, aucun.e candidat.e défendant les droits humains et la planète ne gagnera, et donc les inégalités continueront à s’aggraver, la démocratie à péricliter et le climat à se dérégler.
Sans union, nous mettons gravement en danger notre présent et notre futur. Une campagne pour imposer un discours citoyen autour de la démocratie a donc du sens.
Je ne vais pas écrire un nouveau programme.
Il y en a largement assez. Il y a le programme que nous avions produit en 2017 à partir des propositions des organisations sociales, associatives, entrepreneuriales etc.. Il y a aussi les programmes des différents partis des gauches et de l’écologie, notamment les propositions de Sandrine Rousseau, qui donnent des propositions solides pour améliorer la société. Pour autant, tous ces programmes ne servent à rien si nous continuons à nous diviser et donc perdre les élections.
Pour mettre d’accord les forces humanistes, sociales et écologiste, il y a déjà le socle commun, sur lequel tous ces partis s’accordent. Ces 10 propositions de rupture issues ont la capacité de changer la vie des gens.
Je ne nie pas les ruptures idéologiques entre les partis des gauches en présence. Mais nous proposons que les questions à trancher le soit démocratiquement, dans un débat collectif qui n’enterre pas toute possibilité de prendre le pouvoir et de commencer par lutter contre la pauvreté et pour le climat. Avec un mode de scrutin différent, le premier tour de l’élection présidentielle permettrait de trancher. En l’état actuel de notre système démocratique, ce n’est pas possible.
Nous voulons rassembler sur une vision partagée, un projet de société commun. C’est ce qui potentiellement pourrait redonner envie aux gens de voter.
Et c’est urgent : au 1er tour des élections Régionales de juin 2021, 2 électeurs sur 3 ne se sont pas déplacés pour aller voter. 82% chez les moins de 35 ans. 84% chez les 18-24 ans !
Je m’engage ainsi sur la question de la démocratie, de la coopération et de l’éthique. Je ne veux pas rajouter une candidature de plus à la présidentielle, ni écrire un nouveau programme. Vous pouvez retrouver le programme que j’ai porté en 2017 ici.
L’urgence est aujourd’hui démocratique, sociale et écologique, pour combattre la pauvreté et agir pour le climat et le vivant au nom des générations futures. Dans ce cadre, mon engagement à la Primaire Populaire se porte sur la question de la confiance retrouvée entre citoyennes, citoyens et politique, à travers plus de démocratie et plus de transparence dans les accords entre partis, notamment sur les législatives, et plus de coopération entre partis et avec les mouvement de la société civile.
Je porte des propositions démocratiques construites collectivement pour faire gagner la démocratie, pour que rien ne soit fait pour vous, sans vous.
Je m’engage dans la coopération et l’éthique, autour des mesures proposées par Démocratie Ouverte dans son Pacte Démocratique, proposant des mesures d’urgence à mettre en place dans les 100 premiers jours pour réformer notre système politique, comme par exemple :
- Mettre en place le vote par “jugement majoritaire”
- Reconnaitre le vote blanc et refaire les élections en cas de quorum non atteint
- Financer les partis via les “bons pour l’égalité démocratique”
- Lancer une Convention Citoyenne pour la Démocratie, qui décidera des changements profonds dans notre système politique et aura le pouvoir de déclencher un référendum.
Des méthodes démocratiques pour travailler les points de désaccord entre les partis existent. Europe, laïcité, décroissance, ces désaccords existent. Pourtant, ces partis sont parfaitement capable de travailler et de gouverner ensemble quand ils le souhaitent, aux municipales, régionales et départementales. Alors changeons l’approche, créons des équipes, et inventons un profond changement de méthode, de façon d’exercer le pouvoir, de construire ensemble, et gouverner ensemble, avec les personnes directement concernées.
Enfin, quand seuls 16% des français disent avoir confiance dans les partis politiques, proposer des solutions pour plus d‘éthique et de transparence des candidatures, de leurs soutiens et des accords législatifs, est indispensable pour retrouver une confiance entre les citoyennes et citoyens et leurs représentant.e.s
Notre objectif est tout simplement une révolution démocratique pour rendre la politique à toutes et tous.
Une utopie ? Peut-être, mais ces mots magnifiques de Lydie Salvayre dans son livre « Rêver Debout » nous rappelle que seules les utopies peuvent changer le monde :
« Souhaitez-vous donc une vie délivrée de ses songes et de ses utopies ?
Une vie entièrement vouée aux morales utiles ?
Souhaitez-vous que nous abandonnions tout ce qui a toujours tenu les femmes et les hommes debout, le goût du rêve, le goût du risque et la soif de choses nouvelles quel que soit le nom qu’on lui donne ?
Auriez-vous oublié que l’utopie est l’un des meilleurs adjuvants de la vie ?
Ignorez-vous que les utopies les plus folles sont vouées à se réaliser un jour ou l’autre ? Toute l’Histoire, cher Monsieur, nous l’apprend. (…) »
Soyons ces Don Quichotte, ensemble, et déboulons dans le paysage !